jeudi, août 31, 2006

The last one?

Non c'est pour rire rassurez-vous ce ne sera pas le dernier mais je ne serais pas en mesure d'écrire un nouveau billet avant lundi car je pars demain après-midi à Dallas. On a affreté un van pour 14 personnes autant dire qu'on risque d'être serré, on a un chauffeur italien autant dire qu'on va être secoué, on va rouler pendant 5h autant dire qu'on va être crevé, bref autant dire qu'on va déjà passer un week-end super sympa avec : tout le monde - les gens qui ne viennent pas (ils sont 6 au moins!), heureusement d'ailleurs parce que à vingt dans le van, je risquerais de me croire dans le bus reliant Bamako à Ouagadougou sans l'odeur de chèvre (quoique parfois l'odeur d'une chèvre vaut mieux que certaines haleines) (S'ils me lisent les mexicains et le français savent bien que j'aurais préféré qu'ils viennent avec....snif!)
Ma journée fut riche en évènement inintéressant et tout à fait futile. Tout d'abord, j'ai rencontré la plus grosse araignée de toute ma vie, à peu près la moitié de la taille d'un bic en longueur qu'en largeur et avec des poils plus longs que ceux sur mes jambes (j'ai pas de photos pour vous donner une idée, déso) , elle se baladait sur le pied d'un de mes condisciples alors que nous visitions une sorte de labo industriel. Quentin qui était muni d'un appareil photo, n'a pas osé le sortir devant le prof de peur que le prof aie une mauvaise opinion de lui. Le prof est soit dit en passant, le gars pour qui on doit remettre un projet car nous sommes des "experts de matlab". Ce même prof à même le toupet de devenir exigeant car il nous a demandé de lui soumettre la solution pour mardi, il risque fort d'être assez déçu...
Ensuite, j'ai appris aujourd'hui en potassant mon astronomie que Sirius, Bellatrix et Regulus représentent la famille Black dans Harry Potter mais sont aussi des noms d'étoiles. De plus Sirius est l'étoile principale de la constellation du chien(et Sirius se change en chien dans Harry Potter! On en reste baba!), décidément je ne suis pas près de le regretter ce cours d'astronomie.
A part ça, la partie de ma journée viendra certainement après ce billet puisqu'il est prévu de se rendre dans les bars du "strip", une sorte de rue avec pleins de bars que pour plein d'étudiants, avec plein d'amis, avec plein de bières (probablement) et plein d'heure de sommeil après. On va bientôt frapper à ma porte, et il me faudra vous laisser...
A lundi donc!

mercredi, août 30, 2006

Just a little mistake

Oups! En fait, des gens ont réagi à mon billet "Ally McBeal" mais les commentaires étaient modérés et nécessitaient donc une validation de ma part. Mais moi je savais pas que j'avais activé un truc aussi débile! Toujours est-il que j'ai découvert où les commentaires étaient cachés, je les ai validés sans même les lire (comme quoi ça sert à beaucoup la modération) et j'ai supprimé la modération. Dorénavant vous pouvez écrire toutes les conneries que vous voulez, je ne pourrai les supprimer que lorsque je visiterais mon blog.

Comme une connerie ne vient jamais seul, j'ai eu le clavier (la plume) un peu léger hier car j'ai rédigé mon billet avant mon dernier cours, et que, lors de ce dernier cours, c'est moi qui avait l'impression d'être con, tellement je captais rien à ce qu'il voyait. Je suis donc à la recherche d'un cours de remplacement car je suis pas ici pour rater une matière. Si vous avez des idées...

Depuis deux jours mon blog aborde la problématique des cours, je crois donc que je vais y rester mais pas du point de vue de la matière vue, mais plutôt de celui de l'étudiant belge qui porte un prénom pas facile à prononcer et qui parle français.
Commencons par le prénom, dans les grands auditoires pas de problème, pas de prise de présence. Dans les petites classes par contre, soit le prof prenait les présences, soit il me demandait de me présenter, dans les deux cas à un moment où à un autre ça donnait ceci, et comme tout les films, la version originale est la meilleure :

      • prof :"How do you pronounce your firstname?"
      • moi plutot vite : François-Xavier
      • prof faisant une moue de perplexité :"Say it again..."
      • moi, savourant l'instant : "Fran-çois - Xa-vier"
      • prof : "Again..."
      • moi : "Fr-an-çois - X-a-vier"
      • prof : "Again"
      • moi, l'instant savoureux étant passé depuis longtemps,: "I think it would be easier if you just call me "[gzavi'r]"(phonétique), I've never heard an english saying my name properly" (les meilleurs en anglais constateront qu'il y a probablement une erreur dans la dernière phrase mais je ne parviens pas à la corriger, si elle existe bien entendu)
      • prof, soulagé : "gzavir, ok"
Abordons la question du français maintenant. L'avantage du français c'est qu'ici très peu de personnes le parle, et donc il est possible de faire des apartés à voix haute sans que personne autre que votre interlocuteur ne vous comprenne ou en tout cas ca en donne l'impression. Les remarques faites dans notre langue maternelle vont du :"On bouffe chez qui ce soir?" alors que le prof vous parle du budget américain, au : "P..., il a l'air trop c... celui-là!" en regardant un élève de 29 ans qui fait la morale au prof sous prétexte qu'il a déjà travaillé dans une grosse entreprise et pas le prof, le gars en question avait en plus la gueule d'un vieux saoul du CI réveillé à 9h du matin le lendemain de la meilleure guindaille de l'année (Pitou j'aurais besoin d'une de tes photos pour illustrer... kidding!). Un des inconvénients de la situation, c'est qu'on s'habitue vite à ce que personne ne peut vous comprendre, et vous faites donc vos petites remarques, même lorsque vous vous baladez avec un groupe de dix français autour de vous. Un autre inconvénient qui m'est déjà arrivé plusieurs fois, c'est lorsque je suis au cours, (ou dans une fête, ça m'arrive parfois) et que je veux faire une remarque à quelqu'un qui parle espagnol sur le cours et que je me mets à lui parler en français, à tout les coups je mets environ 2,5 secondes avant de réaliser que ce quelqu'un me regarde bizarrement...moment de solitude. Je tiens néanmoins à vous rassurer, ça n'arrive pas qu'à moi, les espagnols aussi se mettent parfois à me parler dans leur langue maternelle et, je leur répond alors : holà que tal? Un peu désorienté par ma réponse inappropriée ils ont tôt fait de se répéter, en anglais cette fois.

"Les américains n'ont en comment avec Einstein que la nationalité de ce dernier"-citation de quelqu'un dont j'ai oublié le nom.

mardi, août 29, 2006

Not even in your dreams

Wouah j'avais jamais vu ca! Je fais un billet, je me dis y'en a bien quelques uns qui vont réagir qui vont me dire :"Ouais fix moi aussi je suis(ou j'étais, au choix) un grand fan d'Ally McBeal". Eh ben, au delà de toutes mes espérances personne ne m'a écrit, rien, niets, nothing, nada, kedal. Mais quelle gratitude! Que dois-je en conclure? Que vous êtes trop mou pour déplacer votre main de la souris au clavier??? ou bien que vous me prenez pour un attardé? Vous me suivez? Bref, laissons là ce mouvement d'humeur. D'autant plus que certaines personnes sont devenues tellement accroc(e)s à ce blog, que l'on me fait des remarques si par malheur je n'écrivais pas un nouveau billet tout les jours, tout le monde a compris?

Aujoud'hui, donc, car ma journée de hier n'avait décidément rien d'exceptionnelle, j'ai commencé ma semaine de cours, compris? Et depuis mon premier cours ce matin je me dis que ces américains sont décidément pas les plus intelligents sur cette terre. Exemple : le cours d'astronomie, j'arrive comme à mon habitude 0'0.01'' avant que le cours ne commence, les américains, eux sont là depuis une dizaine de minutes déjà. Le prof raconte des trucs et des bidules plus ou moins intéressants, mais plus moins que plus, vous me suivez? Il passe notamment une heure à nous expliquer que 0.01 = 10-², 1000 = 10³ et que pour faire la multiplication des deux, il suffit d'additionner les exposants. Ouvrez la plus grande parenthèse :
Ouaah les psychos et les commus viennent d'apprendre quelque chose! Oui, Oui vous pouvez vérifiez en comptant sur vos doigts. Si vous vous coupez un centième de doigt et que vous coupez mille doigts à vos amis et que vous les multipliez vous devriez obtenir vos 10 doigts, magique non? (ca marche pas monsieur pourquoi?).
Vous pouvez fermer la plus grande des parenthèses.
Vous êtes toujours avec moi? Enfin, après nous avoir expliquer ce genre de choses il décide de nous faire un exemple avec des chiffres du trésor américain (cherchez le lien avec l'astronomie...moi j'en ai trouvé un : sur le drapeau américain y'a 50 étoiles!). L'interêt de la dette américaine est de disons 0.352 Tera $, le trésor américain est de 2.5 tera $. Le prof décide donc de calculer le rapport des deux (0.352/2.5) . Pour le prof ca fait 18% (en fait ca fait 14%). Tout ça pour dire : si un prof n'arrive même pas à faire des calculs qu'un élève de 4ème rénové(en math) peut faire, qu'est ce que ca doit être pour un étudiant, vous me suivez?


Le deuxième cours de la journée est un cours d'ingénieurie industrielle : "manufacturing processes" ou comment faire des dessins sur un ordinateur, et apprendre les différentes techniques existantes de fabrication dans l'industrie, vous me suivez? Toujours est-il que le professeur, un indien (venant d'Inde, pas un peau rouge), à un tic de language qui est de toujours demander si on le suit bien, vous me suivez? En gros, c'est bourrant quand vous devez le lire depuis le début de ce billet mais vous n'êtes pas obliger de répondre. Par contre, quand vous avez le prof devant vous qui vous pose la question, vous êtes obligé d'au moins aquiescer, tout le monde a compris ou je fais caca aussi? La palme de tout le cours revient à Quentin à la fin du cours (Quentin if you read this post, please forgive me, I didn't mean to...well, yeah maybe a little) :

  • le prof (en anglais bien sur) : "Si quelqu'un a déjà vu des équations différentielles partielles j'ai un projet qui pourrait être assez intéressant".
  • Moi à Quentin (en français) qui regardait le prof l'air de dire "Moi" : "T'as fait des equ. dif partielles, toi?"
  • Quentin (français) : "oui j'en ai fait un peu", puis (anglais ) : "on (mais pas je) a déjà fait des équations des eq. diff. partielles".
  • le prof : "ah, si vous êtes interressé, j'ai un bon projet, etc. Est ce que vous connaissez matlab?"
  • Quentin : "Oh oui! On est des experts de matlab, on en a fait pendant 5 ans."
Bon je dois avouer que j'en rajoute un petit peu, juste un tout tout tout petit peu, style j'ai pas mis ce que moi j'ai dit dans la conversation. Mais c'est plus(+) beau si je donne l'impression d'avoir rien dit. Car au final, ça ne me dérange pas du tout de travailler sur un projet. D'autant que c'est sur un recherche que le prof fait pour général motors, ca fait un peu d'application réelle. Par contre la phrase, on est des experts de matlab faut pas pousser non plus, on a du utiliser à peu près 1% de tout ce qu'il y a moyen de faire avec ce programme. Après on va pas arriver à résoudre son problème et on va encore passer pour des cons.

dicton personnel : Rossignol qui chante, famine en décembre.
(a priori çaveut rien dire, quoique ca pourrait dire : ... Nooooon, je vais laisser travailler votre imagination personnelle)

lundi, août 28, 2006

Let's have a drink

Pour bien capturer l'ambiance de ce billet, il vous est chaleureusement recommandé de vous procurer la musique de Barry White "Ally McBeal". Une fois que cela sera fait, passez là en boucle dans vos écouteurs. Eh oui, pour ceux qui ne le savaient pas je suis un fan d'Ally mcBeal. Et même si je sais que c'est un peu dépassé aujourd'hui, cette série demeure fétiche pour moi, et pour d'autres je le sais, mais faite vous connaitre si c'est le cas.

(début de la musique)

Hier soir donc, après un bon petit repas, je me suis retrouver avec Julien au rez-de-chaussée du Benett, la résidence où il habite. Avant de partir nous décidons de prendre un thé vert pour la digestion (après tout je venais de manger chinois autant boire chinois). Comme toujours, la serveuse comprend mal Julien (il a un assez mauvais anglais mais il en est conscient), et elle nous prépare un "Chai the Latte". Nous recevons la mixture dans des verres en carton avec le couvercle en plastique qui va dessus, comme dans Ally McBeal! Trop cool. De plus, la boisson en question est composée pour moitié de mousse. Repasse alors dans ma tête un des épisodes des toutes premières saisons où Ally explique à une collègue comment elle doit boire son café (oui pcq elle, c'est un café) : commencer par sentir les odeurs, puis juste toucher la mousse avec le bout des lèvres puis seulement gouter à la mousse, et puis ...et puis je m'arrête là car soit vous avez vu les épisodes et vous vous rappelez, soit (et je sais que c'est la majorité d'entre vous) vous n'avez pas vu, ou vous ne souvenez plus, et donc ne pouvez tout cerner.
Toujours est-il que j'ai essayé d'appliquer la théorie d'Ally McBeal à la lettre et le "Chai thé latte" s'est révêlé très bon mais pas du tout utile à la digestion au contraire. Woah! C'était le bon temps cette série.

Enfin, je ne peux resister à mettre une petite blague :
Ma femme et moi étions assis dans le lit la nuit dernière, discutant des choses de la vie. Nous parlion de l'idée de vivre ou mourir. A savoir ce qu'il y avait après la mort... Je lui dis alors : "Ne me laisse jamais vivre dans un état végétatif, dépendant d'une machine et de liquides. Si tu me vois dans cet état, débranche tous les éléments qui me maintiennent en vie". Sur ce elle se lève, débranche le cable de la télévision, et m'enlève ma bière.
La s!!!

dimanche, août 27, 2006

Eskimo Joe's

Hier soir tout ceux dont les frigos étaient vides se sont retrouvés pour aller manger chez Eskimo Joe's. Ce restaurant m'a tout de suite apparu comme le saloon des temps modernes. Etabli sur deux étages et décoré de manière très middle-west, il propose toute sorte de plats plus ou moins américains et donc plus ou moins mauvais (à comparer avec le piano de Louvain-la-Neuve pour la qualité du service et la qualité des ingrédients). Pour voir Eskimo Joe's (Pour bien voir, si j'étais vous, je ferais le virtual tour et j'étais installé derrière la lune).
Installé confortablement à table, nous commandons les boissons que nous allons boire, je commande alors un "Iced tea", les autres commandent limonade, coke, bière,... Lorsqu'arrive enfin les boissons, je me jette sur la mienne car je meure de soif. La première gorgée suffira amplement car le serveur m'a en fait apporter un véritable thé avec des glaçons, le tout sans sucre ajouté. Le comble! Je me retrouve au pays de Coca-Cola et de toutes ses boissons plus chimiques les unes que les autres, et pour une fois que je veux un truc industriel, on me donne un truc artisanal dont le contenu ravirait tout les diététitiens. Résultat j'ai demandé une limonade, elle aussi plus ou moins artisanale mais délicieuse cette fois-ci. On m'y reprendra plus, l'Iced Tea c'est fini, (les parents passent au prochain paragraphe!) je boirais plus que de la bière!

On m'a rappelé que je devais continuer mon histoire avec le maire. Ben en fait, je sais même pas dire de quel parti il est mais à vrai dire on s'en fout. Le seul truc qui m'interressait c'est la photo, très américaine, cela va de soi :


Pour avoir regarder pas mal de photos sur le site je peux vous assurer que le maire fait toujours la même tête. J'en viens même à me demander si c'est pas juste nous qu'ils ont pris en photo, rajoutant alors par ordinateur le maire à coté de nous.

Et une petite citation de Jean Cocteau : "Si je préfère les chats aux chiens, c'est parce qu'il n'y a pas de chat policier."

samedi, août 26, 2006

I'm think i'm going to sleep

ma journée de hier se résume comme ceci :

  • 11:00 am : réveil à cause de la lumière du jour (j'ai toujours pas de rideau, juste un store)
  • 02:00 pm : je décide d'enfin abandonner mon pc pour prendre mon petit déjeuner. (Merci à Diana, Norbert, Marie, et tout les autres pour leur participation à ma perte de temps)
  • 02:00 30" pm : gosh! J'ai plus qu'une seule tranche de pain pour mon petit déjeuner. Tant pis on fera avec.
  • 05:30 pm : je fais mon premier sport ici : du squash, avec Quentin
  • 07:00 pm : heure de début de ma première fête du soir, je n'arrive que vers 07:30 accompagné par un groupe de Français. Surprise! On est les premiers.
  • 07:45 pm : Comme personne n'est à la fête nous décidons de sortir du batiment où se déroule une partie de bingo.

Notre partie de bingo enflammée

Ici ca devient plus intéressant, car contrairement aux idées reçues, le bingo c'est poilant. Tout d'abord parce que tout est gratuit : la bouffe, les boissons et les "cartes" pour le bingo. Ensuite le moment le plus cool c'est quand quelqu'un crie "BINGO" alors là tout les autres : "ROOOh come on, I was nearly there" et ce genre de petites phrases qui marquent bien leur exaspération devant l'injustice du moment. Attirés par une telle ambiance sportive nous décidons de nous y mettre. C'était bien sympathique jusqu'au moment où une machine à café est mise en jeu. La tension monte et les règles changent, il faut ici remplir tout les cases de sa "carte". Les mexicaines du groupe qui raffole de café voulaient à tout prix la remporter, et il ne manquait à Diana que le 4 pour mettre fin à tout suspens. Malheureusement pour elle, c'est le 3 qui est tombé et une petite fille de 10 ans à remporter la belle machine à café. C'est plus ou moins à ce moment là que Nico arrive et veut tenter sa chance. Il saisit 4 "cartes" et commence à jouer, il n'a le temps de jouer que deux parties avant la fin de la soirée mais réussit à remporter le dernier prix : un superbe jeu de société sur le thème d'un cartoon américain. Il est alors 9h30.
  • 10:00 pm : Notre partie de bingo terminée, deux choix se propose à nous : retourner à notre soirée de départ qui est, pour sûr, un véritable fiasco. Il y avait à peu près le même nombre de personne à cette soirée que lors des 24h de l'adoration du kot jérusalem (qui pour les ignorants se déroulent en même temps que les 24h vélos), et probablement comme pour les 24h de l'adoration, il n'y avait que de l'eau à boire. Le second choix possible : visionner un film,... américain cela va de soi.
  • 10:30 pm : Devant ces choix cruciaux nous décidons de continuer la fête dans l'appartement d'Edgar, en prenant soin de passer par une pompe à essence, pas proche du tout, afin de nous munir en substance illicite pour moins de 21 ans.
  • 02:00 am : La soirée improvisée chez Edgar(Pedro) est une réussite totale, mais pour des raisons que je n'expliciterai pas aujourd'hui je suis contraint de retourner à mon appartement (rien de facheux rassurez-vous).
  • 02:10 am : J'arrive dans ma résidence et tombe sur trois étudiants chargés de controler qu'on n'a pas d'alcool dans le batiment. Moi ca va, j'y suis allé molo mais visiblement certains de mes roomates qui n'ont pas 21 ans sont dans un certain état d'ébriété (mais cela n'a aucune importance du moment qu'ils ne voient rien et ils ne peuvent pas rentrer dans nos chambres) . Une fois qu'ils sont partis, je suis emmené dans une chambre où l'on me sert un "raffraichissement".
  • 05:30 am: certains de mes roomates manifestent des signes de fatigue. C'est alors que, effaré, je me rend compte de l'heure. Et décide de rejoindre sagement mon lit. C'est la première fois que je parle autant avec certains de mes roomates. Et heureusement pour moi mon we n'est pas prêt de se terminer.
Et la morale de l'histoire? Si je commence à faire des fêtes avec mes roomates en plus de celle que j'ai avec les internationaux, c'est sur que ca va pas manquer de piquant!
Vous êtes maintenant en mesure de comprendre pourquoi ce billet n'a pu être édité : j'étais entrain de travailler mon anglais.

Pour terminer, aujourd'hui se trouve comme photo de mon profil une photo un peu spéciale que Marie, la plus grande de mes soeurs, m'a proposé en challenge comme ceci : "Et la prochaine photo dans ton profil se sera avec une fille sur chaque genoux?". Fallait pas m'en dire plus! Si d'autres personnes ont des idées de challenge comme celle-là qu'ils n'hésitent pas! Au passage merci à Karla et Louisa de s'être prêtées au jeu.


That's right be jealous!
(comme Nicoo juste à ma droite qui a exigé de pouvoir prendre la même mais avec lui)

Mes vacances sont déjà loin derrière, mais je sens que le meilleur est encore à venir!

jeudi, août 24, 2006

What a wonderfull night!

Wow je suis trop en retard! Je parie que certains d'entre vous sont venu voir ce blog et ont cru que j'avais manqué l'appel! Detrompez vous! Tant que les cours ne seront pas trop durs où les nuits trop courtes je serais fidèle au poste. A moins que l'inspiration ne viennent à me manquer.
Cessons tout suspens car je pense que vous voulez tout savoir à propos de cette fameuse soirée... Elle était à la hauteur de mes espérances : 40-50 personnes, 200 budweiser (bière à 3,2° c'est un peu comme de l'eau avec un arrière gout mais ca passe bien et c'est pas si mauvais que je le dis), 50-60 smirnoff de toute sorte (ice, triple black ice, framboise, pomme) et 6 bières apporté généreusement par quelqu'un. Pour avoir gouté les smirnoff pomme et framboise, je peux vous dire que la framboise est bien meilleure que la pomme, mais que je n'échangerais pas une budweiser contre la première. Beurk! Malgré le nombre assez impressionant de bière disponible je ne peux pas dire que quelqu'un était saoul (et afin de devancer les plus vicieux d'entre vous : ce n'était pas parce que j'étais moi-même trop saoul que pour m'en rendre compte!).
Laissons la les bavardages inutiles voici quelques photos triées sur le volet:


Vous connaissez presque tout le monde sauf Vincent(en bas à gauche)

Alexandre (c'est la seule photo de lui sur la soirée ca vaut donc la peine de la voir

Carla(mex), Louisa(Col), Séverinne(Fr)

Voilà je n'en montre pas plus, notamment parce que la soirée n'a rien de très visuelle mais elle était vraiment bien. A part ça, je suis pas le plus à plaindre, mon we venant de commencer officiellement ce soir et ce jusqu'à mardi prochain. Comme de mardi à jeudi, c'est encore trop long pour moi, j'ai un jour de congé supplémentaire tout les mercredis. C'est pas beau la vie???

C'est comme du pain tout frais du boulanger : tout chaud dans son paquet, on n'a pas envie de l'entamer, mais une fois que c'est fait, on en laisse plus une miette. Ma vie ici, c'est un peu la même chose.
La vache, elle est pas belle cette phrase là?

mercredi, août 23, 2006

The day before the day before yesterday night

Une fois n'est pas coutume, je sens que ce billet sera très court et vachement en avance sur le 6h du matin (heure belge) d'actualisation de ce blog. Et pour cause! Ce soir c'est la fameuse fête chez nicoo et je dois aller faire des sandwichs et tout et tout. Mais avant de partir je voudrais vous dire pourquoi j'ai appellé ce blog "On the green side". Tout d'abord, pour son évidente qualité littéraire (enfin ca n'engage que moi), pour son caractère interrogateur aussi et enfin parce que le "green side" est le coté de l'étage où se trouve ma chambre. En effet, chaque étage de ma résidence (appellée the village D (les américains ont la classe quand il s'agit de trouver des noms tout à fait kitch) est séparé en deux : un "green side" et un "red side", et ce en fonction de la couleur du tapis, des murs et des fauteuils qui s'y trouvent. Je crois pouvoir deviner une certaine déception chez certains d'entre vous du fait de la simplicité du raisonnement. Heureusement pour moi, ça ne s'arrête pas là. En effet, très vite une sorte d'identité, non pas nationale, mais couloiriale est apparue . De fait, les gens du "green side" se révèlent être les "Bossy guys". De suite, j'ai demandé la traduction de ce terme qui m'était alors inconnu, la réponse fuse : "bossy means cool, handsome, ..." (pour les plus français d'entre vous "cool" signifie "cool" et "handsome" signifie "good looking"). Il n'en fallait pas plus pour me séduire et désormais je vois les gens du "red side" comme des "loosers". Personnelement ce genre de point de vue me convient tout à fait, et vous pouvez désormais savourer pleinement la signification de "On the green side". Vous aurez des photos d'où je vis lorsque j'aurais mon appareil photo, ce qui risque de prendre au moins encore deux semaines vu tout les problèmes que j'ai mais ça je raconterai plus tard.

"La nuit porte conseil", la mienne en tout cas à toutes les chances d'être courte.
The day before the day before yesterday night = le jour avant le lendemain de la veille mai s je crois pas que l'expression existe en anglais don c'est très laid mais c'est l'intention qui compte

mardi, août 22, 2006

Come on Cow-boy

Aujourd'hui était mon premier jour d'école. Comme je suis très doué, j'ai réussi à commencer un jour plus tard que tout le monde. Au menu notamment mon cours d'astronomie, il promet d'être vraiment super bien. Ce sera tout pour les nouvelles du jour car les autres cours étaient plus sérieux et vachement moins intéressant pour moi comme pour vous.

Par contre, je vais aborder avec vous le......

Rodeo
LE rodéo c'est pas n'importe quoi! Aussi pour bien apprécier la chose, je vous propose de vous munir d'un album de Lucky Luke et de trouver les pages ou se tiennent un rodéo. Et attention comparez à ces videos (à télécharger pour avoir les son de ces fameuses videos). Il s'agit en fait d'un espace de stockage car je n'ai pas eu la possibilité des les installer directement sur mon blog. Je n'ai gardé que les plus passionnantes parce qu'un rodéo c'est très répétitif. Pour la petite histoire, Miss Rodéo Oklahoma était présente lors de cette soirée et Quentin Adam, un autre belge qui fait matap avec moi pour ceux qui connaissent pas, a réussi à obtenir un autographe de la part de la demoiselle(Pour ceux qui veulent la voir mais y'a rien d'extraordinaire). Le truc les plus impressionant lors de ce rodéo, c'est la taille du pickup qu'ils ont amené à la fin pour le dernier numéro, environ 10m pour le pick-up et 20m pour le box qu'il traine derrière lui(sur la photo). Sur le toit du box, deux bisons acculés par un cow-boy à un bras. Ne vous en faites pas ce n'est pas pendant ce rodéo-ci qu'il a perdu son bras mais bien en tapant ses doigts dans une prise électrique (je ne dirais pas ce que je pense de ce type d'américains parce que je crois que vous m'avez compris)!

Reste enfin à vous présenter les autres internationaux qui sont avec moi :



Comme je trouve pas comment insérer des captions je vous le fais en live. Vous allez voir c'est assez énervant de monter et descendre pour mettre un nom sur les visages...Sur la première photo de gauche à droite celui avec la canette de bière : Gabriel (italien), Quentin(Belge), Diana(mexicaine que l'on surnome polipocket), Nicola(italien dite Nicooo), Louisa (colombienne qui fait ses études en France donc parle aussi bien le français que l'espagnol mais un peu moins bien l'anglais), derrière elle, Alexandre (belge et grand frère d'une de mes anciennes-et-regrettées cokotteuses), un français dont j'ai oublier le prénom, moi(ben tiens!),couché sur la table pcq un peu trop saoul un autre français (le prénom? prrrt mais c'est pas facile de tout retenir surtout ceux des garçons), Edgar (mexican que l'on appelle Pedro) et enfin Severinne française, c'est à elle que vous devez tout les films et les photos que vous admirez jusqu'à présent. Pour éviter de trop durer, je vous présente vite les gens important qui ne sont pas sur la première, à ma droite avec un t-shirt à bande verte (et sur la dernière toute à fait à droite les yeux eclatés) : Julien le plus français des français avec un accent plus fort que le camembert de son pays et le herve du mien! Et parmi les filles : Carla (juste à ma gauche sur la deuxième photo) et Astrid (la plus à droite) toutes deux mexicaines et grandes amies de Diana.
Voilà on a fait les gens principaux je crois.

Ce billet se voulait décidément moins humoristiques que les deux premiers mais au moins vous avez des images de références lorsque je vous parlerais de tout le monde.

Pour conclure, mon impression du jour : Mon blog est comme votre journal quotidien, pendant que vous dormez, je le rédige. Tout juste près, il sort de presse pour le moment où vous arrivez à votre bureau, et c'est avec joie (enfin je l'espère) que vous découvrez les nouvelles. Pendant que vous lisez, je rêve, pendant que vous rêvez, je fais la fête!

lundi, août 21, 2006

What are we going to eat tonight?

Quelle est la marque américaine que vous connaissez le plus ? Comme je suis très savant, je parie qu'il s'agit de Coca-Cola, McDonald ou Microsoft. Nous y sommes! Le spectre de la sacro-sainte malbouffe américaine. Impossible d'y échapper. Un végétarien ne tiendrait pas trois jours dans ce pays. Moi qui d'habitude ne mange que un à deux hamburgers par an, je me retrouve contraint d'en manger cinqu en une semaine, sans compter mon premier petit déjeuner ici : du bacon accompagné de deux gaufres en plastique et leur coulis de sirop d'érable. Seul le sirop d'érable était bon mais je crois qu'ils l'ont importé du Canada.
Ne cherchez pas du jus de fruits naturel, du bon pain ou des légumes vous n'en trouverez que dans les grandes surfaces et il faudra y mettre le prix : 5$ le pain à la mode belge. Du coup on se rabat sur un sorte de pain de mie qui à tôt fait de vous faire regretter la boulangerie au bout de votre rue. Le seul endroit digne d'être abordé ici, outre le Wall-mart local, c'est "The Market" un restaurant AYCE (qui veut dire All You Care to Eat), le principe en est simple et très efficace: vous arrivez à l'entrée, vous payer 7.5$ et vous mangez tout ce que vous voulez autant que vous voulez. Je n'y suis allé qu'une seule fois jusqu'à présent mais je ne suis pas près de l'oublier. Comme j'étais affamé et comme 7.5$ c'est pas donné, j'ai pris deux assiettes(de taille plus que respectable) de crudités, des espèces de boulettes de mais frites, encore deux petits bols de crudités, et une assieste d'une préparation à base de poulets accompagné de riz. Pour terminer je n'ai pris qu'un bol de fraises ainsi que deux bouts d'ananas délicieux ainsi qu'une glace au chocolat, très américaine de par son cornet, sa couleur, sa texture et son gout, dégeu quoi. Mais cette dernière a eu le mérite de me couper la faim pour deux repas consécutifs, je dois avouer que les autres plats n'y sont pas non plus étrangers. Néanmoins maintenant que la première semaine est finie, je commence à reprendre le bon réflexe de l'étudiant : des pâtes. Le seule truc vraiment cool ici, c'est que pour cuisiner les pâtes je dispose de deux italiens qui refusent de mettre autre chose que du gros sel dans l'eau, et qui considère comme un sacrilège le fait de mettre de l'huile dans l'eau de cuisson. Je dois malgré tout avouer que leur technique est vachement efficace. "Je jure de ne plus jamais mettre que du gros sel dans l'eau des pâtes, et de ne plus mettre de l'huile dans l'eau de cuisson. Je promet également de convertir les huileux à ma doctrine"

Certains ont comme logique de vie "Carpe Diem". Je suis en plein dedans.

Welcome to OSU!

Le voici enfin ce blog! Je l'avais dit et redit, je l'ai fait! Me voici au pays du rêve de l'argent facile, au pays ou tout est permis et interdit en même temps, au pays de tout les extrêmes.

Ma ville universitaire, Stillwater, est le stéréotype même de la ville paumée du middle-west américain, de l'espace : quarante mille âmes dispersées sur une superficie qui pourrait en comprendre le triple ou le quadruple, de la chaleur : 40°C en moyenne depuis que je suis arrivé et, une fois de plus, la région la plus chaude des USA ce week-end je ne suis donc pas beaucoup sorti en journée, du froid : assez inattendu en effet mais découlant du précédent lorsqu'il fait chaud on met des climatiseurs, le seul problème c'est qu'ils ont tendance à les régler à 17°C , des pickup : ben oui y'a pas la place de mettre son sac de cours sur le siège passager lorsqu'on va à l'unif, faut un pickup!, du pétrole : premier revenu de l'oklahoma, de l'alcool interdit au moins de 21 ans : no comment, un accent : et du coup vous comprenez plus rien, une hospitalité légendaire : tout le monde pour vous aider que vous ayez un problème ou non. Et tout ça, c'est chez moi pendant 5 mois!

Dès mon premier jour ici, je me suis retrouvé dans les problèmes de paperasseries communs à tout les étudiants qui partent pour un séjour dans une université étrangère. Le point positif dans tout ca, c'est que j'ai pu faire connaissance avec six autres étudiants de diverses nationalités : mexicains, français et italiens. Depuis lors le groupe n'a cessé de s'agrandir et nous avons une facheuse tendance à multiplier les party ou l'on commence même à voir des américains, chose qui était au commencement invraisemblable. La prochaine risque de battre tout les records d'affluence, nous avons en effet prévu d'organiser une soirée dans l'appartement de Nicola, un Milanais qui aime bien avoir des bonnes pâtes dans son assiette et qui attache une grande importance à son style vestimentaire. Nous y attendons jusqu'à 70 personnes dans son petit appartement de 4 personnes de 15 mètres sur 15, vous en entendrai parler, promis!

Parlant appartement, le mien est tout nouveau et comprend notamment une salle de bain privée, un climatiseur privé, un communautaire avec, outre le mobilier traditionnel tout neuf, une télévision à écran plat d'1,2m de long sur 80 cm de haut, malheureusement cette objet si prometteur pour mes collocataires a décidé de ne diffuser que du son, cette méchanceté lui a valu quelques tapes fort peu amicales de mes voisins accompagnés de quelques mots que je n'ai pas dû bien comprendre. On nous annoncé qu'elle serait réparée cette semaine, à suivre donc...

Reste enfin les activités que j'ai fait depuis que je suis ici, ainsi que des cours qui commencent lundi. Je n'aborderai que le deuxième point laissant le premier pour le prochain billet afin de pouvoir l'illustrer par des photos et des vidéos que j'espère nombreux.
Les cours que je commence dès demain, ou plutôt après-demain puisque je n'ai cours que le mardi et le jeudi pour le moment, sont tout ce qui a de plus sérieux : de l'ingénieurerie mécanique, industrielle, de l'astronomie et peut-être un cours d'anglais si on accepte que je m'y inscrive. Pour pouvoir bien apprécier le sérieux de mes cours je vais vous citer ceux d'un autre belge dont je ne citerai pas le nom, pour des raisons évidentes de réputation. Son horaire est donc : cours de musculation, cours de premier secours, cours d'astronomie (avec moi), et puis deux cours un peu plus sérieux. Enfin pour tout vous dire je suis un peu jaloux de son horaire.

Ceci marque donc la fin de mon premier billet, certes très long mais c'est pas vraiment évident de résumer une semaine comme celle-ci en 51 lignes.